Tableau n°1
On constate une petite diminution du nombre total de TZR (-80), mais qui s’avère significative dans certaines disciplines comme l’espagnol, les mathématiques, la technologie ou les arts plastiques. Qui plus est, bon nombre de collègues sont affectés à l’année (62,6%).
Cela conduit bien évidemment à des déficits criants dans certaines zones (Cf. deuxième partie du tableau, « TZR disponibles par zone ») : on sait d’avance que le remplacement sera difficile en lettres classiques, mathématiques, en technologie, en SES, en arts plastiques et en économie-gestion A. Sans même parler de la documentation, dans un état catastrophique !
Dans ces conditions, les rares TZR disponibles risquent fort d’en payer le prix : par exemple, l’administration risque fort d’avoir recours à des collègues hors-zone en philosophie (discipline pourtant réputée excédentaire !) pour la zone AM2...
Tableau n°2
En termes qualitatifs, on déplore un nombre important de collègues affectés sur 2 établissements (33%). Le chiffre global dissimule des situations peu enviables dans certaines disciplines comme en philosophie (57%), en espagnol (54%), en italien (54%), en technologie (57%) ou en éducation musicale (56%). On peut également déplorer que près de 2/3 des collègues sur 2 établissements (121 sur 200) le soient sur deux communes différentes. Tout se passe comme si la situation contraire à nos statuts (rappelons que les décrets statutaires de 1950 interdisent une affectation dans deux communes) devenait la règle pour les TZR !
Il est encore plus préoccupant de constater que trop de collègues se retrouvent affectés sur 3 établissements (15 au total, ce qui est peu proportionnellement mais significatif d’une dégradation globale de la « qualité » des affectations). Des disciplines qui n’étaient jusqu’alors pas concernées par ces « trumelages » comme la philosophie ou les mathématiques, le sont désormais.
Le SNES avec vous
En ce début d’année scolaire, la lutte pour nos postes, nos emplois, nos salaires, nos conditions de travail ainsi que pour défendre notre conception du service public d’éducation, est d’une brûlante actualité. Appelez-en au SNES en cas de difficultés, n’hésitez pas non plus à contribuer à l’action et à la réflexion collectives du syndicat de la profession.
Nous intervenons auprès du rectorat pour tenter de résoudre les situations les plus difficiles. N’hésitez pas à nous contacter pour toute question ou conseil !
Julie BAGGE