Après une série d’attaques l’année dernière contre les fonctionnaires (gel des salaires, jour de carence...), après l’annonce récente des suppressions de postes dans l’Éducation nationale, l’exécutif persiste et signe en ciblant maintenant les pensions.
Sur France Inter, jeudi dernier, Jean-Paul Delevoye déclarait à propos de la réforme des retraites : « nous allons avoir des fonctionnaires qui risquent d’être un peu pénalisés parce qu’ils n’ont pas de primes » et plus loin « comment profiter de cette opportunité qu’offre le système pour éventuellement mettre en place une politique de rémunération » [...] « un peu… » [...] « éventuellement… ».
Euphémisme et approximation qui n’augurent rien de bon. Oui, les professeurs seront parmi les grands perdants de cette réforme que rien ne justifie. Ils ont tout à perdre de cette réforme où aucune garantie n’est donnée sur leur future pension, alors même que le système actuel est en équilibre.
Promettre une éventuelle hausse de salaires contre une baisse des pensions, voilà bien un engagement auquel le SNES-FSU ne peut pas souscrire. Nous n’y croyons pas et nous n’en voulons pas.
Notre message est, pour notre part, sans ambiguïté. Notre modèle social, nous le défendrons le 12 novembre, dans la grève et les manifestations.
S’informer :