Alors que l’académie de Nice accueillera à la rentrée 2018 encore plus d’élèves ( +0,43%, environ + 630 élèves) dans des classes encore plus chargées (35 élèves en lycée, près de 30 en collège), la dotation pour le second degré (collèges, lycées généraux, technologiques et professionnels) est connue : - 10 emplois !
La politique du ministre de l’Éducation révèle là son vrai visage. Pour cacher à l’opinion que l’Éducation n’est pas une priorité du quinquennat de M. Macron, que 1 300 emplois seront supprimés dans le second degré alors que sont attendus plus de 26 000 élèves supplémentaires, il s’agit d’occuper l’espace médiatique avec des annonces (méthodes de lecture, téléphones portables, primes au mérite, ...) qui n’ont rien à voir avec les besoins du service public de l’Éducation nationale.
Alors qu’ouvrira à la rentrée 2018 le collège de Pégomas (06), le ministère trouve même le moyen de supprimer 2 emplois de personnels administratifs et de n’attribuer aucun emploi de CPE, aucun emploi de chef d’établissement, aucun emploi de psychologue de l’Éducation, aucun emploi d’infirmier, aucun emploi de médecin scolaire, aucun emploi d’assistant social.
Bas les masques ! Les réformes en cours ou celles qui sont en préparation ne sont que des prétextes à la rigueur budgétaire.