Lors du CTA du vendredi 22 mai, le SNES-FSU a demandé que soit examinée, en question diverse, la répartition des IMP, comme Madame le Recteur s’y était engagée en janvier.
Curieusement, après publication des décrets et circulaires, ce fut une fin de non-recevoir et ce cadrage, pourtant promis, était devenu « totalement impossible ». L’attribution des IMP sera donc laissée à l’appréciation des chefs d’établissements. Une « note de service » devrait cependant leur parvenir très rapidement pour fixer des « priorités ».
Tout d’abord, il s’agira de préserver l’existant, à savoir la mission de référent numérique et la mission d’entretien des laboratoires de sciences et du cabinet d’histoire-géographie, et la gestion des laboratoires de langues vivantes. Ensuite ce seront les missions de coordonnateur de discipline qui devront être mises en place « dans chaque établissement », selon la circulaire (les disciplines à effectif important d’enseignants).
Les missions de coordonnateur de cycle ou de niveau, en particulier à la lumière du projet de réforme du collège, constituent un danger important de mise en place de hiérarchies intermédiaires entre les personnels et d’empiétement des missions. Le SNES-FSU appelle les personnels à refuser et combattre la mise en place de missions de ce type.
Pour le SNES-FSU, ce semblant de cadrage est inacceptable : il ne priorise pas assez les missions qui doivent être mises en place dans les établissements, La marge d’appréciation des chefs d’établissement reste trop importante, notamment en matière de propositions de rémunération faites au recteur.
Le SNES-FSU a obtenu l’absence de toute référence à une lettre de mission du chef d’établissement pour l’exercice de ces missions. Si certains chefs d’établissement étaient tentés d’établir une telle lettre, celle-ci n’aurait aucune valeur statutaire. Elle n’aurait non plus aucune utilité puisque le contenu de chaque mission est défini et cadré par la circulaire 2015-058.
L’action concertée des personnels en conseil pédagogique et en conseil d’administration et leur consultation obligatoire doivent être l’occasion d’imposer les choix des équipes pédagogiques et de brider les marges de manœuvre managériales du chef d’établissement. Il s’agit aussi de privilégier l’attribution d’allégements de service plutôt que d’indemnités.
N’hésitez pas, en cas de doute ou de difficultés, à prendre immédiatement contact avec nous pour que nous puissions faire remonter les problèmes au rectorat sans attendre.
Cette année est une année de mise en place, il est primordial de poser des bases saines et justes pour éviter les dérives les années suivantes.