A la mi-mars, les collègues de LV s’inquiètent des modalités de cette épreuve. Les problèmes portent sur la fiche d’évaluation et sur l’évaluation en interne par les collègues. Ils décident d’écrire aux IPR concernés. La lettre est signée massivement par les collègues enseignant en STG.
Devant l’absence de prise en compte des propositions des collègues, l’heure syndicale du jeudi 29 mars se focalise sur l’action à mener. L’épreuve est prévue à partir du mardi 10 avril. Or nous avons appris que de nombreuses autres académies l’organisent un mois plus tard ! Les élèves de terminale STG, conscients qu’on leur fait essuyer les plâtres d’une réforme mal préparée et qu’ils auront moins de temps de préparation que d’autres élèves pour un examen qui a un caractère national ont décidé de protester et ont envoyé une lettre au rectorat.
Les collègues de LV présents décident une nouvelle fois d’écrire au recteur
Mardi 3, le recteur convie trois collègues de LV à une réunion de travail jeudi matin au rectorat. Ils sont reçus par deux IPR qui sont attentifs à leurs revendications. Le report des épreuves est accordé, elles auront lieu la 1re semaine de mai. Mais pas l’échange des examinateurs qui doit, selon les IPR, être décidé au niveau ministériel.
Nos collègues reviennent à temps pour rencontrer le proviseur ... et participer à l’heure syndicale d’avril. Ils nous apprennent que le proviseur essaiera de satisfaire la requête d’échange des examinateurs l’an prochain.
Les collègues, déterminés, ont obtenus gain de cause sur un point. L’échange des examinateurs devra bénéficier de la même mobilisation l’an prochain.
Serge Muller, secrétaire de S1