Pour l’administration : quand y a du retard, y a pas d’lézard !

L’histoire commence simplement. Vous devez changer d’échelon en début d’année, vous connaissez même la date, au jour près, le 1er septembre 2024 par exemple.
C’est simple, parce que vous n’êtes pas concerné.e par une possible bonification d’ancienneté (accès au 7e ou au 9e échelon). Donc la promotion est automatique.
Vous le savez d’autant plus que vous l’avez compris en lisant votre publication syndicale préférée : l’US spéciale carrières !
C’est même écrit dans iprof (Vos Perspectives/Promotions ou dans Votre Dossier) !!

Bref, tout le monde le sait et pourtant : rien sur le bulletin de salaire de septembre, ni sur celui d’octobre, ni en novembre.

Il faut dire qu’avant 2020, il y avait des CAPA d’avancement d’échelon où vos représentants élus vérifiaient les fichiers rectoraux et jonglaient avec les reliquats pour ne perdre aucune promotion.
Depuis qu’il n’y en a plus ... la prise en compte des avancements d’échelon n’est pas plus rapide !

Sollicités par la section académique, les services rectoraux viennent de nous répondre. Cette année encore, tous les avancements d’échelon automatiques de l’année scolaire en cours seront traités en une fois, avec de possibles effets rétroactifs.
Quand ? Décembre ? Janvier ? plus tard ? Ce n’est pas très clair ! Pourquoi pas plus tôt ? On ne sait pas ! Et pourtant, techniquement, décider de valider les changements d’échelon automatiques le 1er septembre n’est pas plus compliqué que de le faire plus tard !

Malheureusement, il s’agit d’un nouvel exemple d’une gestion peu performante (et facilement améliorable !) des personnels par notre employeur.
Sur ce sujet, on aimerait bien entendre certains ministres sur une comparaison public-privé !