Depuis plusieurs jours, la Section académique du SNES est sollicitée par de nombreux collègues TZR qui, au moment de vérifier leurs barèmes en vue du mouvement intra-académique, ont constaté que le recteur envisageait de leur refuser les bonifications familiales qu’ils sollicitaient.
Après contact avec les services compétents (selon la formule consacrée), ces collègues ont obtenu une explication pour le moins surprenante : la bonification leur serait refusée car ils sont déjà rattachés dans la commune sur laquelle portait le rapprochement de conjoint !
Qui peut se satisfaire de telles arguties, alors que, bien au-delà de leur commune de rattachement, les TZR « couvrent » de (trop) vastes zones géographiques, dans des conditions d’affectation souvent difficiles ? Personne, et certainement pas vos élus SNES !
Les commissaires paritaires du SNES, qui travaillent actuellement à la vérification des vœux et barèmes des participants au mouvement intra-académique, ont d’ores et déjà interpellé le recteur à ce sujet, et s’apprêtent à défendre pied à pied ces collègues face à l’administration lors du groupe de travail (GT) qui débute ce mercredi 20 mai. Affaire à suivre : nous en rendrons compte très rapidement.
À chacun son barème, à chacun son dû : c’est à cette condition que les mutations peuvent être prononcées dans l’équité et la transparence auxquelles les enseignants, CPE, CO-Psy de l’académie ont droit –et que les élus SNES s’emploieront à garantir à tous et à chacun.
DERNIERE MINUTE (mercredi 20 mai) : à l’issue du premier jour du GT (disciplines sans agrégation, CO-Psy, CPE), les élus SNES sont parvenus, au terme d’une séance parfois tendue, à faire prendre en compte ces situations de rapprochement de conjoints. D’autres sujets de tensions persistent, notamment dues à des interprétations étriquées de la réglementation par l’administration : à suivre encore...